Avant de commenter ce sondage, nous tenons à rappeler notre position de principe pour une gestion publique de l'eau, sous forme de régie.
Cependant ce sondage n'est pas inintéressant car il indique plusieurs choses:
Tout d'abord, que la question de l'eau et de sa gestion, n'est plus une question de spécialistes (élus, techniciens et associations), mais bien un vrai sujet de préoccupation des citoyens; Il n'y a pas si longtemps, ce sujet était tout simplement un non sujet.
Ensuite que les usagers ont bien intégré combien les trois multinationales de l'eau étaient en position de quasi monopole sur ce marché, (mais aussi sur d'autres services publics) et qu'ils trouvaient cela choquant à une large majorité.
Nos élus, qui pendant très longtemps, traitaient ces problèmes de manière confidentielle, à travers des contrats léonins, n'ont plus les coudées aussi franches et sont à chaque fin de contrat sous les feux des médias et la veille des usagers.
Il importe aussi de savoir que d'autres industriels de l'eau existent dans les régions, et que les municipalités qui font le choix d'un retour en régie et qui sont amenées à signer des contrats de marchés publics, ne sont pas obligées d'en passer par les des trois multinationales et leurs nombreuses filiales.
Il n'y a pas si longtemps, une PME du sud de la France, la RUAS, introduisait dans les appels d'offre une concurrence féroce et en a gêné plus d'un; Elle s'est faite absorber depuis par Véolia.
Cependant ce sondage n'est pas inintéressant car il indique plusieurs choses:
Tout d'abord, que la question de l'eau et de sa gestion, n'est plus une question de spécialistes (élus, techniciens et associations), mais bien un vrai sujet de préoccupation des citoyens; Il n'y a pas si longtemps, ce sujet était tout simplement un non sujet.
Ensuite que les usagers ont bien intégré combien les trois multinationales de l'eau étaient en position de quasi monopole sur ce marché, (mais aussi sur d'autres services publics) et qu'ils trouvaient cela choquant à une large majorité.
Nos élus, qui pendant très longtemps, traitaient ces problèmes de manière confidentielle, à travers des contrats léonins, n'ont plus les coudées aussi franches et sont à chaque fin de contrat sous les feux des médias et la veille des usagers.
Il importe aussi de savoir que d'autres industriels de l'eau existent dans les régions, et que les municipalités qui font le choix d'un retour en régie et qui sont amenées à signer des contrats de marchés publics, ne sont pas obligées d'en passer par les des trois multinationales et leurs nombreuses filiales.
Il n'y a pas si longtemps, une PME du sud de la France, la RUAS, introduisait dans les appels d'offre une concurrence féroce et en a gêné plus d'un; Elle s'est faite absorber depuis par Véolia.
Paris - AFP 2 avril 2012
Les Français sont favorables à ce qu'une partie des marchés publics de la distribution d'eau potable soit réservée aux PME, qui ont du mal à s'imposer face aux géants du secteur, selon un sondage Ifop réalisé pour la Fédération des distributeurs d'eau indépendants (FDEI).
79% des personnes interrogées ont jugé que ce serait une bonne chose de favoriser l'accès des PME aux marchés publics de distribution de l'eau pour augmenter leurs poids face aux grands groupes.
En face, 16% estiment que ce serait plutôt une mauvaise chose et 5% une très mauvaise chose.
En général, le pourcentage monte même à 85% de personnes favorables à ce qu'une part des marchés publics soit systématiquement réservée aux PME dans tous les secteurs.
Le marché de la distribution de l'eau en France, géré à 70% par une délégation à un opérateur privé (le reste en régie publique), est essentiellement occupé par les mastodontes du secteur, Veolia Environnement et Suez Environnement principalement, et derrière, la Saur.
Les PME de l'eau, qui ont souvent une assise régionale, ne comptent que pour 3,8% du marché des services d'eau gérés en délégation, selon la FDEI. Mais pour la fédération, malgré leur faible poids, les PME de l'eau jouent un rôle clé dans la baisse du prix de l'eau, en répondant à environ un tiers des appels d'offres lancés chaque année.
Interrogés sur l'ouverture à la concurrence du marché hexagonal de la distribution de l'eau, 79% des sondés ont affirmé que le marché n'était pas assez concurrentiel.
Le sondage de l'Ifop a été mené, par questionnaire en ligne du 20 au 23 mars, sur un échantillon de 991 personnes représentatif de la population française.
La Fédération des distributeurs d'eau indépendants indique regrouper la quasi-totalité des PME de l'eau. Encore au nombre de quatorze en 2006, elles ne sont aujourd'hui plus que neuf en France.
Les Français sont favorables à ce qu'une partie des marchés publics de la distribution d'eau potable soit réservée aux PME, qui ont du mal à s'imposer face aux géants du secteur, selon un sondage Ifop réalisé pour la Fédération des distributeurs d'eau indépendants (FDEI).
79% des personnes interrogées ont jugé que ce serait une bonne chose de favoriser l'accès des PME aux marchés publics de distribution de l'eau pour augmenter leurs poids face aux grands groupes.
En face, 16% estiment que ce serait plutôt une mauvaise chose et 5% une très mauvaise chose.
En général, le pourcentage monte même à 85% de personnes favorables à ce qu'une part des marchés publics soit systématiquement réservée aux PME dans tous les secteurs.
Le marché de la distribution de l'eau en France, géré à 70% par une délégation à un opérateur privé (le reste en régie publique), est essentiellement occupé par les mastodontes du secteur, Veolia Environnement et Suez Environnement principalement, et derrière, la Saur.
Les PME de l'eau, qui ont souvent une assise régionale, ne comptent que pour 3,8% du marché des services d'eau gérés en délégation, selon la FDEI. Mais pour la fédération, malgré leur faible poids, les PME de l'eau jouent un rôle clé dans la baisse du prix de l'eau, en répondant à environ un tiers des appels d'offres lancés chaque année.
Interrogés sur l'ouverture à la concurrence du marché hexagonal de la distribution de l'eau, 79% des sondés ont affirmé que le marché n'était pas assez concurrentiel.
Le sondage de l'Ifop a été mené, par questionnaire en ligne du 20 au 23 mars, sur un échantillon de 991 personnes représentatif de la population française.
La Fédération des distributeurs d'eau indépendants indique regrouper la quasi-totalité des PME de l'eau. Encore au nombre de quatorze en 2006, elles ne sont aujourd'hui plus que neuf en France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire