jeudi 15 mars 2012

Rencontre avec Martin Malvy président du comité de bassin

Rencontre le 19 janvier 2012 avec Martin Malvy président du comité de bassin Adour Garonne et du CR Midi-Pyrénées

Présents : Martin Malvy et son chef de cabinet. Marc ABADIE Directeur de l’agence de l’eau Alain Dutemp cadre dirigeant de l’Agence.
Délégation de la Coordination : Anne Bouzinac (EAU SECOURS 31) – Nicolas Angot (EAU SECOURS St-Orens) - Elie Metellus, Jean Claude Peidro (défense des usagers SIVOM Saudrune)- Marcel Martin (Collectif contre Le Plan GINESTOUS 2000 et Pour Le Droit de Respirer dans l’Agglomération Toulousaine).

L’entrevue a été demandée à Martin Malvy en tant que Président du Comité de Bassin Adour Garonne mais également, en tant que Président de la Région Midi-Pyrénées.

Une présentation succincte des membres de la coordination présents a été faite.

1/ Une coordination pourquoi faire ?
.Etre présents sur tous les créneaux de l’eau et aborder sa problématique sous tous ses aspects (aspect gestion aussi bien qu’environnement, présence à tous les niveaux : local, agglos, régional, bassin…). D’où notre candidature au prochain Comité de Bassin.
- Présentation de la Coordination :
- Statuts : nous avons mis en exergue deux idées contenues dans les articles 3 et9.
- Ce qui a un rapport avec les missions de l’Agence de Bassin Adour Garonne
- L’indépendance de la coordination (aucune subvention).

2/ Nos atouts :
- Une couverture sur l’ensemble du Bassin Adour-Garonne, avec la possibilité d’œuvrer dans toutes les Commissions Territoriales (une trentaine d’associations dont trois ou quatre sont des regroupements).
- Une habitude de travailler en commissions. ( CCSPL par exemple)
- Un regroupement d’associations de terrain.
- Une habitude de travail en réseau.
- Une vision nationale.

3/ Ce que nous avons fait :
- Une expérience du travail au sein du Comité de Bassin (un des membres de la coordination y a siégé).
- Implication importante de chacune de nos associations dans la gestion de l’eau et l’assainissement de nos communes et syndicats.
- Présence dans les CCSPL, les anciennes commissions géographiques, CLE de SAGE, CODEV (conseil de développement), CLIS (commission locale d’information et de surveillance), nombreux articles de presse, TV et films...

4/ Nos propositions :
- Représenter les usagers domestiques au comité de bassin et participer activement aux travaux du Comité, sans esprit partisan. (Nous avons signalé que la coordination accueillait aussi des associations environnementales, mais c’est au titre des consommateurs que nous rentrerions au comité de bassin).
- Etre une force de propositions constructives.
- Etre présents dans toutes les Commissions Territoriales.
- Création de commissions mixtes de travail (agriculteurs, industriels, usagers domestiques).

5/Autres points abordés :
- Notre préférence pour la gestion en Régie publique par rapport à la DSP, non par idéologie mais parce que c’est la solution la plus favorable à l’usager (-30 à 40%) et au service public.
- Question sur une aide éventuelle de la région pour les communes ou syndicats désirant engager un retour en régie ; Réponse inaudible, du type : « ça n’entre pas dans nos compétences »
-Nous avons fait remarquer également qu’avec la réforme des collectivités locales et la réduction des dotations de l’Etat, avec le choix de la Régie, des marges de manœuvre pourraient être dégagées et du pouvoir d’achat rendu aux usagers.
-Le « pôle de compétitivité eau » avec la région Languedoc Roussillon, organisé autour de Véolia, ce qui, à nos yeux peut faire question. (mais tous les pôles sont organisés autour d’une grand industrie).
-La procédure engagée par la Commission Européenne à l’encontre de Véolia, Suez, la Saur pour entente sur les prix et qui lèse les usagers.

Après les interventions de Martin Malvy et de Marc Abadie, nous avons retenu qu’il fallait, pour participer au comité de bassin et être membre des différentes commissions, être une association agrée cf. arrêté du 15 V 2007.

En conclusion, peut être avons nous été entendus, puisque le Président nous a incité à monter le dossier d’agrément rapidement car il était un blocage juridique incontournable. Enfin il y a une très petite ouverture faite par Mr Abadie, qui a décidé de voir si nous ne pourrions pas intégrer d’ors et déjà les commissions territoriales.

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